< Quel temps de merde > crachat avec amertume la voix grave et chaude de la jeune Anbu. Ses yeux noirs fixaient d’un air las la pluie qui tombait violement. Il pleuvait tellement fort a la vérité que la jeune femme se retrouvait coincé dans une région abritée d’une ville civile a plusieurs kilomètres de Suna. Si l’humidité en elle-même l’énervait au plus au point, le fait d’être coincée ici bas la soulageait grandement. Pas qu’elle soit du genre a fuir les responsabilités, mais pour l’heure la jeune femme se sentait prise d’une lassitude si grande que le travail qui l’attendais a son retour de mission avait fini de la buter totalement.

Ses vêtements trempés lui collaient a la peau, découvrant avec délice les formes si bien dessinée de la femme, forme qui-par leur envergure-étaient déjà difficilement dissimulable.
Mezame Kujo était une femme bien faite qui approchait a grand pas de la trentaine, âge qu’elle portait avec tellement de splendeur qu’on lui en eu donné facilement dix de moins.
Elle grogna avec élégance. Il avait beau faire chaud dans la région, rester sous la pluie ne l’enchantait guère. Ses cheveux trempés envahissaient son visage et finirent de l’agacer.

Mezame inspira un grand coup et sortis de sous le préau ou elle avait élu domicile pour regagner l’établissement ouvert le plus proche en attendant le retour du soleil. C’est donc dans un bars qu’elle se précipita tête baissée sans réfléchir. Kujo pris rapidement conscience des regards qui courraient sur ses travers et pour une raison qu’elle ne s’expliqua pas: ne s’en offusqua même pas, prenant simplement place au comptoir. Elle commanda froidement un Sake et demanda a ce que la bouteille reste pres de sa main. Peu être que si elle arrivait a se souler Hanzo ne la forcerait pas a travailler? Peu probable.

Avachis sur son siège elle capta un regard brulant sur son décolleté. Alcool aidant , elle éclata de rire. On s’foutait vraiment d’sa gueule dans c’bled. Elle regarda l’homme qui semblait en si grande conversation avec sa poitrine. Son point martela le comptoir l’air furieux.